vendredi 20 décembre 2013

Biscuits de Noël

C'est la première année que je me lance dans une telle entreprise et j'ai choisi de commencer simple.

J'ai donc conservé la même recette que celle des Etoiles à la cannelle (ainsi ce sont des biscuits sans gluten ni lactose que je peux manger aussi : je ne suis jamais altruiste en pâtisserie).
J'ai simplement choisi des emporte-pièces plus variés : étoiles, cœurs, mais aussi bonhommes de neige, anges, sapins, cloches…
J'ai conservé aussi le glaçage blanc, beaucoup plus rapide à passer maintenant que j'ai investi dans un pinceau alimentaire (je recommande).
Pour la décoration supplémentaire, j'ai utilisé des stylos au chocolat rouge, vert et brun. Les miens viennent de Betty Bossi mais on en trouve aussi chez Scrapcooking. S'ils sont durcis et ne coulent pas, donc n'écrivent pas, il suffit de les laisser tremper quelques minutes dans l'eau chaude.
Le Petit Magicien de trois ans et trois mois a découpé à l'emporte-pièce sans difficulté. J'imagine qu'un enfant plus grand pourrait aussi réaliser la décoration.

dimanche 8 décembre 2013

De la Maternelle à la Maison (et Retour)


Je disais en septembre combien j’étais heureuse de l’entrée du Petit Magicien en maternelle, et c’est toujours le cas.
La liaison entre école et parents est un sujet à la mode, et cet enjeu me semble particulièrement important à la maternelle où les informations que vous obtiendrez de la bouche de votre écolier seront partielles/fantaisistes/absentes selon son caractère.

Heureusement, cette liaison est bien assurée par toutes sortes de moyens, certains à l’initiative de l’école, d’autres à la mienne.

Les parents connaissent sans doute tout cela mais ce sera l'occasion pour les autres de découvrir le monde de la maternelle.

Du Côté de l’Ecole

Je connais des classes de maternelle qui tweetent, ont leur blog ou leur site web, et bien sûr ce sont de formidables outils de communication avec les parents. La nôtre n’est pas si connectée mais des méthodes « à l’ancienne » fonctionnent bien aussi.

Le cahier de liaison
C’est la base indispensable. La maîtresse le met dans le sac chaque fois que des informations nouvelles y figurent (absence, annonce administrative, activité nécessitant un matériel particulier, sortie scolaire, spectacle…)

Le classeur individuel
La maîtresse nous le remet à chaque vacance. Nous y trouvons les activités réalisées pendant la période, les chefs d’œuvre de notre bambin, les paroles des comptines et chansons apprises (et les évaluations, autre débat). Une page blanche est laissée pour que nous y gribouillions ensemble et bien montrer l’absence de coupure entre école et maison.
Pour la première période, qui tombait aux vacances de Toussaint, donc vers Halloween, nous avions utilisé cette page pour les citrouilles à peindre et coller proposées ici et peu exploitées lors d’Halloween.

La mascotte de classe
Dans la classe du Petit Magicien, il s’agit de Petit Ours Brun. Il part tour à tour passer le week-end avec chacun des enfants et les parents écrivent dans le cahier ce qu’a vécu Petit Ours Brun à cette occasion. On peut illustrer de photos de Petit Ours Brun en pleine action. De retour à l’école, l’enfant raconte de son mieux, avec l’aide de la maîtresse qui peut lire le carnet.
Les enfants adorent, et je me suis bien amusée aussi. Inconvénient, cependant : cela révèle les disparités entre les familles, en termes d’activités pratiquées et en termes de syntaxe et d’orthographe dans l’écriture du cahier.

La boîte mystère
Chaque semaine aussi, la boîte mystère part avec un enfant, qui y place en secret chez lui un petit objet qu’il s’agira de faire deviner ensuite aux autres enfants. Nous ne l’avons pas encore eue chez nous mais nous avons souvent joué à la boîte mystère à la maison (voir plus bas).

Du Côté de Chez Vous

J’ai bien conscience que tout cela dépend du temps dont disposent les parents. J’ai la chance d’être en ce moment en congé maternité (ce qui me donne du temps de présence à la maison, à défaut de temps de repos J) et d’avoir une profession dont les horaires me permettent d’accompagner/aller chercher le Petit Magicien à l’école au moins un jour par semaine (tous les jours en ce moment, bien sûr). Je peux donc voir régulièrement la maîtresse, l’ATSEM, la salle de classe… Je sais bien que ce n’est pas le cas de tous les parents et j’ai conscience de ma chance !

Participer à la vie de l’école
Voilà le plus difficile pour les parents qui disposent de peu de temps. On peut bien sûr être délégué des parents, membre du bureau du Sou des Écoles, passer un agrément natation ou ski pour accompagner les sorties scolaires… En maternelle, nous sommes également sollicités pour diverses activités, par exemple apporter un plat pour la Journée/Semaine du Goût

Reprendre à la maison les activités de l’école
  • Cela nécessite moins de temps et fonctionne très bien… à condition que votre Petit Magicien arrive à vous raconter, au moins un peu, ce qu’il a fait dans sa journée. Vous pouvez alors répéter les activités manuelles (par exemple tracer des lignes verticales, à la portée de chacun avec une variété de supports et de matériaux : feutres et papier, peinture au doigt, marqueurs sur tableau blanc, bandes déchirées et collées…)
  • Vous pouvez aussi retrouver les comptines et chansons apprises à l’école pour accompagner les vocalises de vos Apprentis Musiciens. C’est une des grandes joies du Petit Magicien.
J’ai ainsi découvert « La chanson du doudou », « Quand je vais à l’école », « Mon gros loup mon p’tit loup » (la préférée de notre loup à nous), ainsi que les comptines de Noël « Petits lutins, dépêchez-vous ! »  et « Toc toc toc ! Père Noël » (ici sur le chouette site Ecole Petite Section d’Isa.)
  • Nous avons aussi joué en famille à la Boîte Mystère : peu de matériel est nécessaire. Une boîte opaque qui ferme, et le Petit Magicien y glisse un (ou plusieurs, le tricheur !) de ses jouets. Nous devons ensuite deviner sa nature en posant de questions telles que : « Est-ce un animal ? », « Est-ce en tissu ? », etc. Je ne connais pas grand chose aux compétences de Petite Section mais c’est un exercice sûrement excellent pour le raisonnement et le langage, et très amusant. (Comme nous connaissons ses jouets, nous parvenons en général à deviner même quand ses réponses sont approximatives…)

A suivre, certainement !

jeudi 5 décembre 2013

Et une Césarienne pour la Deux !


Le Second Magicien (je n’ai toujours pas trouvé de surnom, je sais) est donc né le 23 novembre, par césarienne comme le premier.

J’avais imaginé un post drôle et léger, à la manière du Primi vs Multi de l’inégalable Marie Perarnau.

Mais ce ton-là m’échappe, me fausse. Non que j’aie dramatisé ce séjour à la maternité, mais ce n’est pas mon style d’écriture. Et retrouver son style, son identité, c’est aussi un des enjeux des suites d’accouchement.

Je choisis donc Perec, et je me souviens, puisque c’était la deuxième fois.

Je me souviens de l’anesthésie, de la bienheureuse fraicheur, du soulagement, de la force, de la libération, de toute cette énergie bouillonnante et oubliée qui m’emplit soudain. Je me souviens, la première fois, que ses effets se sont étendus tard dans la nuit après l’opération, je me souviens de la stupéfaction de la sage-femme qui passait et repassait : « Votre niveau de douleur, entre 1 et 10 ? » — et moi, euphorique : « Zéro ! » Je me souviens, cette deuxième fois, d’avoir pensé très lucidement : « Profites-en, ma fille, ce sont tes dernières heures sans douleur avant longtemps ». Et j’en ai profité. Avec jubilation. J’ai souri à l’équipe du bloc, plaisanté avec eux. Je me souviens, la première fois, d’avoir éclaté en sanglots en voyant le bébé, et de m’être entendue dire que c’était normal. Je n’ai pas pleuré cette fois. Je profitais trop, je crois. En un autre temps j’aurais été morphinomane.

Je me souviens de la salle de réveil, étrange nom si peu adapté à mon état sous anesthésie, un état terriblement éveillé, justement. Je me souviens que les deux heures m’avaient paru longues, je me souviens des tremblements incontrôlés qui m’agitaient malgré la couverture, et de m’être entendue dire encore une fois que c’était normal. Je n’ai pas tremblé cette fois et les heures m’ont paru plus courtes, et j’ai souri à mon Amour venu me retrouver, et à l’aimable infirmière, et au vieux monsieur qui venait d’être opéré et se réveillait plus difficilement d’une plus lourde anesthésie mais répétait, comme un mantra miraculeux, qu’un bébé était venu au monde et que c’était merveilleux.

Je me souviens du premier lever, de la première douche, de ces moments où l’on sort du monde parallèle de l’opération pour revenir à la réalité. Je me souviens d’avoir souri encore, de n’avoir pas attendu, d’avoir même réclamé le lever. Je me souvenais pourtant de la première fois, je savais que la douleur était juste là à m’attendre et qu’elle me sauterait dessus dès mon lever. Mais je suis ainsi — Force et Honneur, quelque chose comme ça, vous pouvez rire, c’est mon côté guerrière, mon côté princesse, mon sale et fier côté pour lequel peut-être vous me détesterez mais dont j’ai besoin. C’est aussi ce que je suis.

Je me souviens des larmes, des symptômes idiots du blues post-partum, je me souviens que la première fois il survenait chaque jour vers 18 heures, rien à faire pour l’enrayer, tout était déclencheur, et les larmes coulaient. Je me souviens de « J’ai encore de beaux cheveux ». Je me souviens d’avoir pleuré seule et en toute conscience cette fois, connaissant les causes et la chimie, impuissante pourtant à l’interrompre, pleurant de rage et de cette impuissance autant que du reste.

Je me souviens du lit, si inconfortable, rien à faire pour y dormir, comme la première fois.

Je me souviens de l’eau tiède et bienfaisante de la douche sur un corps que je ne regarde pas, une cicatrice nouvelle, un ventre que je ne suis pas encore prête à affronter.

Mais je me souviens des visages, de quelques noms, des codes couleurs, pour les sages-femmes — je me souviens des inscriptions « En grève », cette deuxième fois —, pour les auxiliaires de puériculture, pour le personnel hôtelier et d’entretien. Je me souviens, je me souviens toujours, qu’il est important de sourire et de parler et de nouer ces liens-là, tous les liens possibles, des suites de couches c’est aussi un retour nécessaire et vital à la civilisation. Je me souviens de cette dame qui m’a parlé de ses six enfants, de son aînée du même âge que la benjamine de ses sœurs, de sa mère et elle allaitant indifféremment les deux enfants.

Je me souviens des marches lentes dans les couloirs, courbée comme une infirme par la cicatrice, profitant de l’appui du berceau à roulettes changé en déambulateur.

Je me souviens de l’attente angoissée de la montée de lait, même la deuxième fois, face à l’appétit du Petit Glouton et à sa perte de poids. Je me souviens du tire-lait, des tisanes de fenouil, de la levure de bière, du rythme des pesées — alors que bien entendu je déborde de lait, comme la première fois, pour nourrir ces affamés.

Je me souviens que ces jours sont les pires, soyons honnête, je me souviens que la grossesse a ses plaisirs, que les contractions ne me traumatisent pas, ni la césarienne elle-même avec son champ de protection et ses dialogues de série télé — mais les jours qui suivent, ce sont ceux où l’on crie à son compagnon : « La prochaine fois, c’est toi qui accouches ! »

Je me souviens du temps, long. Des heures rythmées par les passages des sages-femmes, les repas qu’on apporte, les réveils du bébé, l’attente des visites — et quoi que je fasse jamais de livre passionnant qui vienne à ce moment-là peupler la solitude et l’insomnie.

Je me souviens de cette dernière attente, le jour de la sortie enfin venu, les préparatifs faits, suspendue à l’horloge en attendant le Bien-Aimé. Je me souviens qu’il y a toujours un impondérable à ce moment-là, loi de Murphy des jeunes parents, je me souviens d’une nacelle auto qui ne s’attachait pas et d’un pneu crevé au mauvais moment.

Je me souviens de tout. De ce qui était semblable et de ce qui a changé. Je me souviens, et c’est bien, de la première fois, de la deuxième fois, et que je n’escompte pas de troisième !


Si vous voulez du concret, un très bon site sur la césarienne.

mardi 3 décembre 2013

Etoiles à la Cannelle (ou Ce Que Je Faisais la Veille de l'Accouchement)

  Parmi les plaisirs de Noël et de l'Avent, il y a ceux de la cuisine et de la pâtisserie.
Je venais de découvrir que le site de produits culinaires suisse Betty Bossi proposait toute une liste de recettes de biscuits traditionnels de Noël sans gluten, notamment les merveilleuses étoiles à la cannelle.
La recette est assez simple, ne nécessitant que des ingrédients faciles à trouver (amandes en poudre, oeufs, sucre glace, cannelle…). Si le kirsch ne vous inspire pas (ou si vous n'en avez pas), vous pouvez le remplacer par du jus de citron : c'est ce que j'ai fait. 
Elle est un peu longue à réaliser, surtout pour le glaçage, à plus forte raison si comme moi vous n'en avez guère l'habitude et si vous avez préparé une immense quantité d'étoiles.
Mais le résultat est délicieux et ressemble tout à fait aux étoiles à la cannelle du commerce.

Et deux heures après, les contractions commençaient.
Je ne garantis pas un lien de cause à effet, ceci dit.

vendredi 29 novembre 2013

Ce Week-End à Ferney-Voltaire

Depuis mon dernier message, le Second Magicien est né (il va falloir que je trouve une autre périphrase pour lui, tout de même…) et je rentre aujourd'hui de la maternité.
Je vous écrirai peut-être un article à ce sujet.
Ou au moins un article pour parler d'étoiles de Noël à la cannelle (je vous jure qu'il y a un rapport !)

Mais je voulais seulement signaler pas moins de trois spectacles pour Petits Magiciens ce week-end à Ferney.

Deux spectacles proposés par LéZ'arts vivants à la Comédie de Ferney,  33 Grand'rue à Ferney:

Le Noël de Saperlipopette (j'aime tant ce mot qu'il suffirait à me convaincre d'aller voir le spectacle…)
Alors que le Père Noël fabrique les derniers cadeaux, un lutin dérobe 3 lettres d'enfants.
Sans ces lettres, le Père Noël ne peut pas fabriquer les v^cadeaux commandés !
Avec l'aide des enfants, Saperlipopette, un magicien super, chouette, mène l'enquête.
Les empreintes du voleur les conduisent au coeur d'un monde fantastique où la vie rime avec musique, où la musique rythme la vie !
Saperlipopette et les enfants devront user de magie et de malice pour récupérer les 3 lettres !
Espérons qu'ils y parviennent pour que perdure l'esprit de Noël !
Durée: 50 mn
Public: 3 à 117 ans
Les 1er et 22 décembre à 14h00 et 16h00
Réserver ici

Kazou et les mots magiques 
Moz, le magicien, présente aux enfants; Kazou un singe tout doux! Kazou connait toutes les formules magiques, mais aucune formule de politesse! Pas de "Bonjour", pas de "S'il te plait" ni de "Merci"... Kazou est mal poli!
Moz et les enfants devront lui apprendre, sans détour mais avec des tours, ces mots magiques qui feront de lui un singe poli et rendent plus agréable la vie!Des tours de magie visuels et surprenants, une marionnette attachante, un grand magicien à la mémoire défaillante, une participation active des enfants, voici tous les ingrédients de ce spectacle de magie, interactif et festif, dédié à la politesse.
Public: 3 à 7 ans
Durée 45 mn
Les 1er et 22 décembre à 11h00
Réserver ici


Prix des places: 5 € pour tous, petits ou grands (pour chacun de ces deux spectacles)

Un spectacle proposé par la Compagnie Elyo au théâtre Micromégas, aussi à Ferney, 24 bis rue de Meyrin :
 
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La paire de chaussures

 Nicolas, c'est la chaussure droite, et Tina, la chaussure gauche !
 Alors qu'ils coulaient une vie douce et heureuse dans leur belle boite en carton, 
les voilà vendus à une dame très pressée qui ne cesse de marcher.
 Comment Nicolas et Tina vont-ils parvenir à se réunir ?
Public : à partir de 3 ans
Durée : 25 minutes
Prix des places : 5 € pour les petits, 7 pour les adultes
Samedi 30 novembre à 11 heures
Réserver ici

mardi 19 novembre 2013

Cette Semaine au Cinéma : 20-26 novembre

Il y a quelques semaines, le Petit Magicien s'est rendu au cinéma pour la première fois.
Nous avons profité du merveilleux festival P'tits Yeux Grand Ecran organisé pour la dixième année consécutive par le cinéma Le Patio à Gex.
A vrai dire, nous en avons bien peu profité, d'une part parce que le Petit Magicien était absent pour une bonne partie des vacances de Toussaint et d'autre part parce que je m'y suis prise un peu tard pour réserver les places de spectacles ou d'ateliers. Je le regrette, parce que la programmation de cette année, autour de l'Asie, était particulièrement alléchante.
Je ferai mieux l'an prochain, et vous préviendrai à l'avance, étant désormais abonnée à la mailing-list.
Mais nous avons tout de même réussi à emmener le Petit Magicien voir Arrietty, le petit monde des Chapardeurs, de Hiromasa Yonebayashi (Studio Ghibli). Un film normalement destiné à des enfants un peu plus grands, mais comme je venais de lui raconter des histoires de Chapardeurs, je pensais que le film lui plairait : et ce fut le cas, il a été très sage.

Je vais donc tacher de suivre l'actualité cinématographique pour enfants dans la région et de vous en faire part sur La Maman du Magicien !

Du 20 au 26 novembre, Le Patio propose deux films d'animation pour enfants :
  • Petit Corbeau (dans le cadre de la Semaine du Cinéma allemand) de Ute von Münchow-Pohl, un dessin animé de 1h15, que le Patio annonce visible à partir de 2-3 ans.
Chaussette, le petit corbeau, aime avant tout les spaghettis et bien sûr sa chaussette rayée mais c’est surtout un sacré coquin, jamais à court de bêtises! Un peu poule mouillée, il réussit toujours à attirer ses amis dans des aventures qui tournent souvent... mal, il faut bien le reconnaître !
 La bande-annonce est sur YouTube.
Les projections auront lieu samedi à 15 heures et dimanche à 11 heures à Gex. Si le Petit Magicien y va, je vous raconterai ce qu'il en a pensé.
  • Animaux et Cie (toujours dans le cadre de la Semaine du Cinéma allemand) de Reinhard Klooss et Holger Tappe, un dessin animé de 1h33, que le Patio annonce visible à partir de 4 ans.
    Les banquises fondent, les forêts primaires disparaissent... Partout dans le monde, l'homme détruit la nature. Le delta de l'Okavango, en Afrique, est désormais le dernier paradis terrestre où les animaux peuvent s'ébattre en toute liberté...
La bande-annonce est encore sur YouTube.
Projections mercredi et dimanche à 15 heures (si vos Petits Magiciens ont les mêmes horaires de sieste que le mien, ce sera difficile…)

Cinéma Le Patio - Avenue de la Gare - 01170 GEX - 04 50 41 89 49

Si vos Magiciens sont un peu plus grands (6 ans et plus normalement), vous pouvez tenter L'Apprenti Père Noël et le Flocon Magique, de Luc Vinciguerra, qui sort ce mercredi 20 novembre et sera visible à Genève (par exemple au Pathé Balexert, très facile d'accès depuis le Pays de Gex : séances à 11h, 13h, 15h10 et 17h samedi).
Il s'agit de la suite d'un film de 2010 (que je n'ai pas vu) adapté d'une série télévisée (que je ne connais pas non plus).
Autant dire que mon avis est bien peu informé!
Sur Première ils sont moyennement enthousiastes, avec des avis d'internautes très partagés voire contradictoires, sur L'Express ils sont plus positifs.
La bande-annonce est toujours sur YouTube.


dimanche 17 novembre 2013

Avent


Bougie de l'Avent
J’aime l’Avent.
Ces jours d’attente, de réjouissance, de pré-jouissance, de préparatifs joyeux ; ces jours pour apprivoiser petit à petit l’esprit de Noël, pour entrer pas à pas dans les Fêtes qui s’en viennent.
J’aime, de toute façon, préparer les fêtes comme j’aime préparer les voyages.
J’aime les fêtes qui durent plus d’un jour, instaurent un rythme, un rituel.
Me souvenir que Christmas a pu durer twelve days, que Samhain aussi s’étendait sur plusieurs jours et plusieurs nuits.

Mais l’Avent a quelque chose de plus.
A cause de la lumière, peut-être, celle qui décroît dehors et qu’il nous revient de faire croître dedans, pour rétablir l’équilibre.
J’aime donc, sans complexe, les décorations qui apparaissent peu à peu dans les rues, les rouges et les ors qui envahissent les devantures, le bon esprit politiquement correct qui nous encourage, même si ce n’est que pour un temps, à donner, à aider, à aimer.

Certaines mères admirables préparent ainsi l’Avent avec leurs enfants. Pour chaque jour de décembre, une petite « bonne action » est tirée au sort, à réaliser ensuite avec l’enfant. Bonne action entendu au sens large, bien sûr, disons une petite lumière quotidienne, une petite gentillesse, qui peut aller d’un bisou, d’un mot gentil, à un service pour aider les voisins.
Bon.
Je ne suis pas une de ces mères admirables. Pour me rassurer, je me dis que le Petit Magicien est encore trop jeune pour saisir le concept, et que nous verrons bien l’an prochain. Ou l’année suivante.
Le calendrier fermé
 En attendant, je fête tout de même l’Avent.
Avec une de ces bougies graduées qu’on allume chaque soir, une petite flamme qui nous dit l’approche de Noël.
Et avec un calendrier de l’Avent maison.
Là encore, vous en trouverez des masses en ligne, tous plus beaux les uns que les autres. Je me suis contentée d’acheter un calendrier en carton brut chez Creavea.
 et de le peindre sommairement aux couleurs de Noël : blanc, rouge et vert sapin pour les petites boîtes, et doré pour les dates.
Ce n’est pas le plus difficile, loin de là.
Le plus difficile, c’est de le remplir avec 26 bricoles assez petites pour entrer dans les boîtes (ne faites pas comme moi, ne choisissez pas des boîtes en forme de sapin, c’est encore pire).

Voici des pistes utilisées cette année et la précédente :

Mini-calissons de chez Parli
  • des friandises. C’est le plus facile. Mini chocolats, petites pâtes d’amandes ou si vous êtes d’origine Méridionale comme moi, mini-calissons colorés de chez Parli.
  • des mini-cadeaux. C’est le plus difficile, pour des raisons de taille. Certaines choses de chez Nature & Découvertes ont bien fonctionné l’an dernier, comme ces toupies ou cette torche solaire dynamo 2 Leds. Vous pouvez aussi opter pour des mini-figurines Papo ou pour des bille.
Le calendrier ouvert et ses 24 petites boîtes
  • des cadeaux un peu plus gros, que vous remplacez dans le calendrier par des « cartes au trésor » indiquant où le cadeau est caché dans la maison. C’est drôle aussi.
  • des « Bons pour… » une activité qu’aime votre Petit Magicien (un dessin animé de Noël, voire une séance de cinéma, un gâteau à confectionner avec Maman/Papa, une sortie spéciale — chez Schilliger ou dans un marché de Noël proche de chez vous, par exemple)

Joyeux Avent à tous…
Cette année, je m’y suis prise assez tôt, ne sachant pas si le premier décembre je serai rentrée à la maison ou toujours à la maternité…

samedi 9 novembre 2013

Marché de Noël chez Schilliger

 
Tous les ans, en novembre ou décembre, nous partons en expédition chez Schilliger à l’occasion de leur marché de Noël.

C’est une jolie visite pour petits Magiciens : la poésie de Noël y est présente, sans le côté « bourrons-nous de gâteaux à chaque étal » et sans les sollicitations marchandes permanentes de certains marchés de Noël.
Qu’on ne s’y méprenne pas : les produits sont à vendre, bien sûr (et ils sont chers !) mais au moins pas de vendeurs-crieurs pour nous faire l’article, nous pouvons déambuler tranquillement.

Autres points forts :
- c’est beau ! Honnêtement, chaque année, j’achèterais volontiers toute ma décoration de Noël ici.
- les crèches et autres villages miniatures (version suisse, c’est toujours surprenant pour la Provençale que je suis encore un peu) avec leurs lumières, leurs manèges…
- enfin et surtout, des animaux animés grandeur nature, en peluche, sont installés dans le marché : ours blancs, rennes, famille de tigres des neiges, sangliers, mammouths, pandas… Cette année, ils ont frappé fort ! Il faut prévoir d’y aller à plusieurs (adultes) afin que l’un de vous puisse rester planté devant les animaux avec vos bambins pendant qu’un autre fait ses emplettes.

Qu’y acheter ?
De la déco de Noël et de l’Avent, bien sûr, des peluches, des jouets, de l’épicerie gourmande (thé, épices, confitures…), et les rayons habituels de Schilliger restent présents : jardinerie (avec notamment de très belles roses de Noël), linge de table…
Vous pouvez aussi y acheter un sapin, évidemment. Nous n’avons pas testé, puisque nous allons couper le nôtre directement, en bûcherons jurassiens que nous sommes.

Bonus
Des animations sont proposées, notamment en période de fêtes. Je n’ai pas testé non plus, mais auront lieu par exemple des ateliers « Réalisation d’une couronne de l’Avent » (Sam 30 nov à 10h et 14h30), KAPLA (Sam 30 nov de 10 à 16h), « Réalisation d’une couronne de porte de Noël » (Sam. 7 et 14 déc. de 10h à 16h) et l’inévitable Visite du Père Noël (Dim. 15 déc. de 10h à 16h).

Informations pratiques :
Garden Centre Schilliger de Gland
Route Suisse 40
CH-1196 Gland (VD)
Tél. 022 354 44 44
Horaires d'ouverture: en semaine 9h - 18h30, Samedi 8h - 18h, Ouvertures spéciales certains dimanches à l’approche de Noël (17 novembre au 15 décembre).
D’autres magasins existent (voir le site de Schilliger) mais tous ne proposent pas de marché de Noël.


mercredi 6 novembre 2013

La Liste de Maternité du Second Magicien


La liste de maternité ultime, pratique, et ultra-complète existe, c’est celle proposée par Marie sur Les Mamans Testent.

Et voilà, mon post est fini !

Allez, je vais tout de même faire le point de toutes ces petites choses qui m’ont manqué la première fois et que j’ai mis dans la valise pour le deuxième, en Maman (presque) expérimentée que je suis :

- de la lecture.
Très, très important. A la maternité, on s’ennuie. Surtout si on a eu une césarienne comme moi, qu’on y passe six jours, qu’on n’a quasiment pas de visites (pas parce que je suis une pauvre Abandonnée, mais parce que : le Papa travaille en Suisse, où l’on n’a droit à aucun congé de naissance/paternité et qu’il garde tout ce qu’il peut pour le retour à la maison ; que ma belle-mère ne conduit pas et que ma maternité n’est pas accessible sans voiture ; et autres circonstances défavorables — ou pas, selon votre degré de sociabilité post partum.)
Bref, si en plus le bébé a la bonne idée de veiller toute la nuit et dormir toute la journée, comme le faisait le Petit Magicien à la maternité, vous vous ennuyez ferme. Il vous faut donc de quoi lire. Mais pas n’importe quoi.
Même si votre profession est de lire, voire d’enseigner, de la Littérature (avec un grand L), ce n’est pas le moment. L’état de vos neurones et de vos hormones impose des précautions : des lectures faciles, prenantes, et pas trop dark. Voire pas dark du tout.
Prévoyez plusieurs semaines à l’avance des livres adaptés : policiers, littérature jeunesse, pourquoi pas romance, bref, le type de page-turner qui vous plaît.
Je suis désormais en (heureuse) possession d’un Kindle, ce qui me facilite des choses. La difficulté principale est de ne pas lire tout le stock avant la maternité, pendant ces dernières semaines où votre état physique, vos neurones et vos hormones vous encouragent déjà à ce type d’activité.

- un iPad ou artefact du même genre. Pour les mêmes raisons. A condition que votre maternité ait une connexion en état de marche (ce n’était pas le cas la première fois.)
Vous pourrez ainsi vous occuper à des jeux plus ou moins idiots (cf. ci-dessus), lire votre courrier, tweeter, et même écouter France Culture (grâce à l’app RF Direct)
Inconvénient : l'aîné ne pourra pas jouer avec pendant ce temps à la maison. En même temps, soyons égoïste : ce n'est pas moi qui m'en occuperai pendant ce temps…

- mon coussin d’allaitement MyBrest Friend. Je ne l’avais acheté que quelques semaines après la naissance du Petit Magicien et j’ai adoré.

- Des boules Quiès et un masque pour dormir. Parce qu’une maternité n’offre pas les circonstances idéales pour dormir : impossible, notamment, de faire l’obscurité complète (surtout le jour, quand le bébé dort, lui, et qu’on vous dit aimablement d’en profiter).

- des pruneaux. Je vous jure. Si vous avez déjà accouché, vous savez pourquoi. Sinon, allez lire la liste de Marie, plus explicite et plus radicale. Les pruneaux, c’est déjà bien, et au moins c’est quelque chose qu’on ne vous interdit pas en allaitant.

Pour le reste, j’ai suivi les conseils avisés de Marie, et notamment prévu un beau cadeau « du Petit Frère » à destination de l’aîné, histoire de faciliter les choses. Je vous raconterai comment ça s’est passé.

dimanche 3 novembre 2013

Halloween : les Restes


Avec les chutes de pâte d’amande (orange du gâteau d’Halloween et vert du gâteau monstre) j’ai modelé de petites citrouilles.
C’est mignon, fait en 5 minutes, et m’a donné l’occasion d’utiliser les labels à imprimer dont je vous parlais la dernière fois.

Je n’avais pas posté d’image de la citrouille : oubli réparé !
Je rappelle que le patron est un de ceux de SpookMaster.

Les sourcils n’étaient pas assez larges/profonds pour que la lumière passe à travers. A surveiller la prochaine fois.

jeudi 31 octobre 2013

Cette Année pour Halloween


Cette année, Halloween tombait à nouveau pendant les vacances scolaires (pratique) — ainsi que pendant mes dernières semaines de grossesse — moins pratique.
J’ai donc fait simple.

Pour la décoration et la vaisselle, je suis allée choisir du matériel à notre magasin de produits festifs local : La Drôlerie alias Tout pour la fête à Ornex.
Ils proposent toute une série de ballons qu'ils peuvent gonfler à l'hélium. J'ai donc sélectionné une jolie grappe qui a eu beaucoup de succès et a même permis que chaque petit invité reparte avec son ballon accroché au poignet !

J’ai complété avec les templates proposés par Cécile sur Minus & Gadouille :
  • la chauve-souris, à partir de laquelle j’ai réalisé une guirlande en papier crépon

Pour LA citrouille, la vraie, nous avons acheté un magnifique spécimen au marché et j’ai fait de mon mieux pour la creuser et découper malgré mon, hum, handicap du moment.
On trouve des quantités de « patrons » de citrouilles en ligne, j’en ai choisi un (gratuit aussi) sur SpookMaster.

Pour le gâteau, j’ai gardé la même éternelle base et me suis inspirée du plus facile des 21 merveilleux modèles de Bewitching Halloween Cakes proposés par Country Living.
On peut même télécharger le modèle du chat !
N’ayant pas de sucre noir, j’ai utilisé mon habituelle pâte à sucre noire sur fond de pâte d’amandes colorée en orange.

Je ne saurais trop recommander les sublimes (le mot n’est pas trop fort) étiquettes, bannières, labels à imprimer de Giggles &Grace, ainsi que ceux de Jennifer Sbranti du Hostess with the @Mostess blog.
Je n’avais pas assez de friandises pour les utiliser mais j’espère faire mieux une autre fois !

Quant aux activités, simplissime également, les Easy Halloween Crafts for Kids du Kids Activities Blog sont bien adaptées à la fois à l’âge du Petit Magicien et de la plupart de ses invités (trois ans, donc) et à mon état de Citrouille Avancée, en particulier celui-ci (là encore, les modèles à découper sont fournis).
 De toute façon, seules les "grandes filles" ont vraiment profité des activités. La Bande des Terrible Trois Ans a préféré courir partout et faire du bruit.

Pour la vaisselle, j'ai choisi au même magasin cette gamme plutôt jolie et pas trop effrayante.

Et voilà : peu de travail et une assez jolie petite fête ! Plein de progrès en perspective l'an prochain.

samedi 26 octobre 2013

Le Petit Magicien A Trois Ans (4) : la Chasse au Monstre


En bons rôlistes* que nous sommes, il nous paraissait nécessaire d’organiser une petite activité mettant en scène la confrontation entre nos petits diables et un monstre, un vrai (ou presque) !

Le magnifique croquis du Chapuzieux ! © Cécile Saimond
Bien sûr, il n’était pas question de raffinement scénaristique (nos joueurs/invités ayant entre 2 et 6 ans). Il fallait veiller aussi à ce que notre monstre ne soit pas trop effrayant.

Pour cette activité, j’ai bénéficié de l’aide de gens beaucoup plus compétents que moi en matière de costumes et de bricolages.

Les épées qui sèchent dans notre garage merveilleusement bien rangé…
1. Mon Bien-Aimé (aka le Papa du Magicien) s’est chargé de la fabrication de douze (oui, douze !) petites épées pour les enfants. L’objectif était de créer des épées avec lesquelles ils pourraient frapper sans faire trop de mal au pauvre monstre, autrement dit des épées telles qu’on en utilise en jeu de rôles grandeur nature.
Matériel :
- petits bâtons pour la structure centrale (il a utilisé des morceaux de tuteurs en bambou)
- mousse (des tapis de sol en mousse achetés en magasin de sport font parfaitement l’affaire. Préférez des couleurs neutres qui seront moins difficiles à recouvrir)
- latex
- colle

Le Caca. Avec quelques bonbons pieuvres pour faire bonne mesure.
 2. C’est également lui qui a l’idée géniale et simplissime quant à la façon de confectionner un beau Caca de Monstre. De la mousse expansée et deux bombes de peinture (vert et « chocolat »…) et le tour est joué en cinq minutes (plus le temps de repos pour sécher, bien sûr.) 
Si vous cherchez d’autres façons de fabriquer du Caca de Monstre, notamment si vous voulez qu’il soit comestible (on ne sait jamais !), voici quelques idées.
Pourquoi un Caca de Monstre ? Pour servir d’indice, bien sûr, plus facile à repérer que des empreintes pour des tout-petits en pleine nature !

3. Notre amie Cécile Saimond a également fait une bonne partie du travail. C’est elle qui nous a procuré le costume du Monstre-pas-trop-effrayant et en a fait le magnifique croquis qui ouvre ce post. Vous reconnaîtrez l’inspiration du costume dans ses adorables personnages de Minus & Gadouille.

4. Le mari de Cécile, Fred, est un spécialiste des fumigènes. C’est donc lui qui a fourni et mis en place nos petits « effets spéciaux ».

5. Quant à la distribution, le Papa du Magicien incarnait le Terrrrible Chapuzieux et Cécile la Sorcière donnant aux enfants les informations sur le monstre (à l’oral, peu d’entre eux sachant lire) et les épées pour le combattre.

Comme vous le constatez, je n’avais pas grand chose à faire !
Je me suis contentée :

- d’écrire la description de notre monstre (à imprimer sur papier parchemin, avec une police adaptée).
Chapuzieux

Habitat : forêts. En particulier les bois de hêtres et d’épicéas. Dans le Jura, on trouve encore une forêt qui porte officiellement son nom.

Mœurs :
- Le Chapuzieux est un monstre fortement territorial. Il protège farouchement son domaine des intrusions et des dangers.
- vit en couple monogame mais la femelle Chapuzieux ne donne naissance qu’à un seul petit pendant toute sa vie, ce qui explique peut-être pourquoi le Chapuzieux aime à dérober les petits des autres monstres pour les emporter jusqu’à son propre nid où il les nourrit de bonbons et autres douceurs jusqu’à ce qu’ils aient très mal au ventre et plein de caries aux dents.
- Pour une raison mystérieuse, les Chapuzieux sont anniversairophobes : ils sont prêts à tout pour empêcher les fêtes d’anniversaire (vol des bougies, du gâteau, des cadeaux, des invités…).

Le reconnaître & le traquer :
- Comme tous les monstres très territoriaux, il aime à marquer son territoire par son urine (pipi) et ses excréments (caca). C’est donc un bon moyen de savoir que vous vous trouvez sur les terres d’un Chapuzieux. Son urine est étrangement parfumée et exhale une odeur de sapin. Ses excréments sont spectaculaires et énormes, comparativement à sa taille : ils pourraient être confondus avec des bouses de vache, si ce n’est qu’ils sont plus verdâtres et moins aplatis.
- Les autres indices qui peuvent vous alerter sur la présence d’un Chapuzieux dans les parages sont la disparition de bébés monstres ou les événements étranges un jour d’anniversaire. Des bonbons égarés en terrain forestier peuvent également signaler la proximité d’un Chapuzieux cherchant à nourrir ses jeunes prisonniers.

Le combattre ou le capturer :
- Le Chapuzieux pouvant se rendre invisible, il est très difficile à combattre sans magie. Il faut d’abord l’obliger à se révéler en prononçant une formule telle que : « [mettez la formule de votre choix - nous avons opté pour "Joyeux Zanniversaire !"] ». Si vous êtes plusieurs à la dire en chœur, elle fonctionnera mieux.
- Obligé à se révéler, le Chapuzieux émet souvent d’épaisses fumées pour se protéger grâce à sa Glande Fumigène.
- Il peut être combattu avec des armes traditionnelles (comme des épées) mais ne sera vaincu et contraint à la reddition ou à la fuite que par une épée d’or maniée par quelqu’un qui fête ce jour-là son anniversaire (voir Mœurs).
- Capturer un Chapuzieux est fortement interdit par l’Office de Protection des Monstres. En effet, les Chapuzieux ne supportent pas la captivité et y dépérissent en quelques jours.
La Carte.

NB : le Chapuzieux existe. Je vous jure ! Il existe même une forêt du Jura baptisée en son honneur.

- de préparer le plan-dessin du parcours.

- d’escorter et guider les enfants sur le parcours (indispensable ! Il faut plusieurs adultes pour les canaliser et les rassurer, en particulier les plus jeunes, dont au moins un connaissant le « scénario »)

- de rassembler quelques bricoles :
des « pierres magiques » permettant de traverser la Porte Féerique ; le coffre du monstre contenant les Bébés Monstres Kidnappés, des bonbons (je n’ai pas trouvé de « bonbons monstrueux en France, à mon grand regret) et les bougies d’anniversaire volées, ainsi que les sachets à goodies.

Et ça a marché ?
Vous le saurez en lisant le dernier épisode de cet Anniversaire-En-Série : "La réalité, Papa ?"
 
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* joueurs de jeux de rôle — oui, je sais — non, je ne parle pas de jeux sur ordinateur, mais de ceci et parfois ceci (de moins en moins, ceci dit, nous sommes parents…)

vendredi 25 octobre 2013

Le Petit Magicien A Trois Ans (3) : Les Gâteaux

Je rappelle que cet anniversaire (qui commence à dater, je sais) était organisé autour du thème des monstres : Episode 1 : le Concept et Episode 2 : Matériel & Déco.

Le gâteau ne fut pas le plus compliqué : la preuve, j’en ai fait cinq de la sorte… Je vous raconterai pourquoi.

Le modèle de base, recette de Nathalie Theillet à peine modifiée.
J’ai choisi le gâteau du livre apparemment introuvable de Nathalie Theillet, Des gâteaux rigolos pour faire la fête. Si le livre est introuvable, le gâteau ne l’est pas, il est copié et photographié partout sur la toile, par exemple sur ce blog, à la sauce Harry Potter.

J’ai conservé ma base habituelle, gluten-free, lactose-free, mais riche en chocolat, déjà utilisée pour Halloween et le précédent anniversaire.

Pour la décoration, j’ai utilisé :
- de la pâte d’amandes verte pour la peau du monstre et sa longue queue
- de la pâte à sucre blanche pour ses dents et son œil, rouge pour sa langue, noire pour sa pupille
- des Smarties ou autres pastilles de sucre colorées pour les pustules
- et bien sûr du sucre glace et un rouleau à pâtisserie pour étaler la pâte d’amandes

Excessivement simple ! Et heureusement. Car en effet, j’ai réalisé ce gâteau cinq fois.
D’abord à titre d’expérimentation lors de l’anniversaire « familial » en comité réduit.
Ensuite, à la date prévue pour la Grande Fête — qui a largement capoté pour raisons météorologiques. Ca aussi, je vous le raconterai.
Puis pour l’école, le jour où l’on fêtait dans la classe du Petit Magicien les « anniversaires de septembre », dont le sien. Evidemment, ce jour-là, il était malade. Heureusement, j’avais préparé deux gâteaux, puisque sa classe compte 28 enfants : j’ai donc pu en garder un pour faire plaisir au petit malade, et fait déposer l’autre à son école.
Enfin un ultime gâteau le jour de la « fête de rattrapage » à la maison, pour tous les invités ayant raté la Grande Fête.
La version modifiée pour une base rectangulaire
Dans la perspective des nombreux invités de la Grande Fête, j’avais d’ailleurs voulu gagner du temps et commandé ce jour-là deux énormes bases de gâteau à la pâtisserie voisine du Manoir des Monstres.
Deux énormes gâteaux RONDS, bien entendu. Mais voilà que le pâtissier s’est trompé et me les a livrés rectangulaires, ce qui était un brin gênant pour reproduire le modèle de Nathalie Theillet.
Il a donc fallu improviser.
Heureusement, je bénéficiais ce jour-là de l’aide de l’inestimable Cécile qui m’a illico griffonné un « patron » : il ne me restait plus qu’à découper le grand rectangle et adapter la décoration en conséquence.